dimanche 7 décembre 2014

Moi chu down.

Criss cul. Tsé quand tu te sens moche poche torche croche pis que tu pues du d'sours de bras, ben te laver les aisselles te f'ras pas aller mieux.

C'est subtil mais c'est là. Comme une odeur sur ma peau qui s'empêche de partir, qui m'empêche d'aller mieux. Tu restes là. Parce qu'au fond j'veux pas que tu partes.

Tes yeux qui creusent fort dans les miens, tes mains qui serrent et qui tiennent. Mes yeux qui sèchent pas. Mes mains qui saignent.

Maudit cul, j'suis déjà tannée. Des nouveaux draps pour m'envelopper, ça va tu te ramener, te faire chier? J'ai déjà vu tout de toi et je suis restée. C'est pas assez. Ça prendrait une vie pour me rattraper, j'ai peur de courir trop vite. T'as vu? J'écris pis j'fais des câlisses de rimes à tout bout de champ. Ça t'aurait fait rire.

Donne du temps. Apprends à réapprendre. Pis même si ça marche pas, ce sera au moins ça. Ça prend du temps tout ça. Voir qu'on a pas tout perdu.

J'aime ça, toi. J'aime encore trop ça. Moichumoichudown.

mardi 2 décembre 2014

c'comme un oiseau.

tsé des métaphores douteuses de gens qui ont clairement pas étudié les figures de style longtemps. des sentiments pis des images. c't'un peu ça dans le fond.

tsé quand la vie te rappelle qu'elle est comme un oiseau. l'instant que tu te retournes pour dire à quelqu'un de venir voir le beau pit-pit dans la porte-patio, il est déjà parti. parce que la vie continue et qu'il avait mieux à faire que de se faire mirer par des humains. l'oiseau, it doesn't give a fuck. un peu comme la vie.

si t'avais fermé ta gueule et profité du p'tit moment qui t'appartenait pour l'admirer c't'oiseau là, t'aurais été moins déçu au final. parce qu'au moins tu l'aurais vu, même si t'étais tout seul à le voir. parce qu'au fond, c'est-tu vraiment important d'être plusieurs à savoir que ce moment là a existé? NON. c't'un peu ça qui me gosse avec facebook. pis le reste.

on a tous nos moments. vis les donc.